Je suis tombé dessus par hasard. Un lien posté au détour d’un thread Reddit, un simple clic – et me voilà projeté dans un coin d’Internet que je croyais disparu. Un fond noir, une bande-son électronique qui tourne en boucle, et au centre de l’écran, ce bon vieux Nyan Cat qui traverse l’espace avec sa traînée arc-en-ciel. Pas de menu, pas de pub, pas d’objectif. Juste… ça.
On pourrait croire à une blague, et pourtant, Rank-by-ping.com m’a accroché. Pas par sa complexité. Par sa simplicité. Par ce qu’il évoque. Par le contraste qu’il impose dans un web saturé de sollicitations.
Alors, qu’est-ce que ce site a de spécial ? Et pourquoi, en tant que passionné de digital, je pense qu’il mérite qu’on s’y attarde ?
Table des matières
- 1 Une interface qui casse les codes
- 2 Le retour du web absurde… et libre
- 3 Mais à quoi ça sert, au juste ?
- 4 Ce que le nom cache… ou ne cache pas
- 5 Le bouche-à-oreille numérique fait son effet
- 6 Ce que ça m’a inspiré côté stratégie
- 7 Une pause bienvenue dans un web trop bruyant
- 8 En résumé : un site inutile, donc indispensable
- 9 FAQ
Une interface qui casse les codes
Dès que la page se charge, une certitude : on est loin d’un site optimisé pour la conversion. Ici, rien à vendre, aucun bouton, pas de call-to-action. Ce n’est même pas un site vitrine, c’est plus un objet web non identifié, minimaliste et assumé.
Le fond est noir, l’animation tourne en boucle, et la musique – vous savez, cette mélodie 8-bit entêtante qu’on fredonne sans même s’en rendre compte – vous enveloppe comme une bulle de pixels.
En tant que fondateur de CrazyApp, j’ai passé des années à concevoir des interfaces orientées performance. Alors, tomber sur quelque chose d’aussi brut… ça m’a fait l’effet d’un courant d’air frais. Et franchement, ça fait du bien.
Le retour du web absurde… et libre
Si vous étiez déjà connecté en 2011, vous vous souvenez sûrement de Nyan Cat. Ce mème animé, ce petit chat-pâtisserie qui volait dans l’espace. Il était partout : sur YouTube, en gifs, en vidéos remixées, en jeux flash. Aujourd’hui, il ressurgit sur Rank-by-ping.com, non pas pour surfer sur la tendance… mais pour raviver une époque.
Ce site, c’est une capsule temporelle. Une façon de dire : « Hé, tu te rappelles quand Internet était un endroit un peu fou, sans algorithmes, sans pubs ciblées ? »
Et le contraste est saisissant. Là où tout est désormais pensé pour retenir l’attention, pour collecter des données, Rank-by-ping.com ne vous demande rien. Ni inscription, ni clic, ni même une interaction. Juste regarder. Écouter. Laisser défiler.
Mais à quoi ça sert, au juste ?
C’est LA question qu’on me pose souvent quand je le montre à un collègue ou à un client : « Oui mais… ça sert à quoi ? »
Et c’est justement ce qui est brillant. Parce que :
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Ça ne sert à rien, dans le sens utilitaire du terme.
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Mais ça fait quelque chose : ça provoque un sourire, un moment de pause, une discussion.
Derrière son apparente inutilité, ce site réveille une émotion. Il perturbe nos réflexes de navigation. Il fait voler en éclats le “parcours utilisateur” au sens classique.
Et à mes yeux, c’est déjà énorme.
Ce que le nom cache… ou ne cache pas
Le nom du site, rank-by-ping.com, semble évoquer un outil technique. Peut-être un classement par temps de latence ? Un outil de benchmark réseau ? Mais non. Aucun test de ping, aucun graphique, aucun tableau.
Ce décalage crée un effet comique immédiat. On s’attend à de la technique, on obtient de l’absurde. Et c’est exactement ce genre de surprise qui rend un site mémorable. Car l’humour et l’inattendu sont des leviers puissants de viralité.
D’ailleurs, en parlant de viralité…
Le bouche-à-oreille numérique fait son effet
En quelques jours à peine, j’ai vu le lien circuler dans des discussions Slack, apparaître dans des stories, être partagé entre collègues en télétravail. Sans campagne pub, sans SEO travaillé, Rank-by-ping.com circule. Parce que :
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Il suscite une réaction immédiate (souvent le rire).
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Il est simple à partager.
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Et surtout, il évoque une époque que beaucoup regrettent : celle où le web était encore un terrain d’expérimentation désintéressée.
Dans un monde de tracking permanent, c’est une parenthèse libre.
Ce que ça m’a inspiré côté stratégie
Je me suis surpris à réfléchir à ce qu’un tel site pouvait nous enseigner en tant que pros du marketing digital. Et voici ce que j’en retiens :
Ce que Rank-by-ping.com fait | Ce que ça nous rappelle |
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Il surprend | Le pouvoir du storytelling visuel inattendu |
Il ne cherche pas à convertir | Toutes les expériences web ne doivent pas être monétisées |
Il évoque une époque | La nostalgie est un levier émotionnel puissant |
Il laisse de la place au vide | Parfois, moins c’est plus |
Alors non, je ne vais pas proposer à mes clients de remplacer leur page d’accueil par un mème animé. Mais je pense qu’on gagnerait tous à réintégrer un peu de gratuité, d’absurde et de jeu dans nos expériences digitales.
Une pause bienvenue dans un web trop bruyant
Je l’ai testé un matin, après une réunion dense. Puis je l’ai relancé une seconde fois, juste pour l’ambiance. J’ai laissé tourner Nyan Cat en fond sonore pendant que je répondais à mes mails. Et j’ai réalisé à quel point c’était reposant.
Et si on osait imaginer que ce type de contenu a une fonction bien réelle, au final ? Celle de nous rappeler que le web, au départ, c’était aussi ça : une expérimentation continue, un espace de liberté, un endroit où on pouvait rire pour rien.
En résumé : un site inutile, donc indispensable
Rank-by-ping.com ne vous vend rien. Il ne vous apprend rien. Il ne mesure rien. Il ne retient pas vos données. Et c’est pour ça qu’il fascine. Parce qu’il offre une pause dans le flux, un sourire dans l’algorithme.
Et parfois, ce genre de moment vaut bien plus qu’un tunnel de conversion parfaitement optimisé.
FAQ
1. Rank-by-ping.com mesure-t-il vraiment le ping ?
Pas du tout. Malgré son nom, il n’y a aucun outil de mesure de latence ou de performance réseau. C’est un site purement visuel et sonore, à prendre comme une expérience.
2. Qui se cache derrière ce site ?
Aucune info officielle n’est donnée. On suppose qu’il s’agit d’un développeur indépendant ou d’un artiste numérique. Le mystère fait partie du charme.
3. Peut-on interagir avec la page ?
Non, aucune interaction n’est prévue. C’est ce qui rend l’expérience aussi radicale : vous êtes spectateur, pas utilisateur.
4. Peut-on y accéder sur mobile ?
Oui, le site fonctionne sur mobile, mais l’expérience est plus fluide sur ordinateur, notamment pour le rendu sonore et visuel.
5. Pourquoi Nyan Cat ?
Parce que c’est un symbole. Une madeleine de Proust pour toute une génération d’internautes. Et parce qu’il incarne à lui seul le mélange de créativité, de fun et d’absurde qu’était le web des années 2010.